Bonsoir chers tous !
Ah ! Que vous me manquez tous autant que vous êtes, aux quatre coins de la planète (qui est assimiliable de très loin à un gros pixel bleu) !
C'est comme ça. On a tous notre petite routine, notre boulot qui nous prend pas mal de temps, mine de rien (ou mine de quelque chose). Il est loin le temps de la prépa, que X nous ramène quelque fois à la mémoire avec des sms empreints de nostalgie, au sujet d'un ancien professeur charismatique à ses dépens ou d'un joyeux camarade puni un certain 15 Février... Il est loin le temps où j'étais en colocation avec Dieu, dans notre petite maison sombre et humide mais néanmoins joyeuse et chaleureuse. Qu'elle semble loin cette époque où, potaches, nous riions ensemble des faits et dires de nos professeurs qui s'archarnaient (ou pas) tant bien que mal à nous enfoncer des trucs indigestes dans le crâne à grands coups de calculs ! Mais maintenant, l'eau a passé, le temps a coulé sous les ponts et nous ne nous voyons qu'occasionnellement, pour des anniversaires ou lors d'escales dans une ville habitée par l'un d'entre nous. Nous ne nous donnons presque plus de nouvelles, malgré l'abondance de moyens pour le faire, enfermés dans notre routine, avec nos amis quotidiens: l'ordinateur, le crayon rouge, le livre de maths, le violon, les billes ou l'argent...
Attention ! Ne pensez pas que je suis dépressif ! Au contraire, j'habite dans un superbe appartement avec ma copine que j'aime et j'ai un travail passionnant où je m'épanouis pleinement et dont tout le monde rêverait (si, si ! Tout le monde rêve d'un travail épanouissant ;-) !) : je n'ai certainement jamais été aussi heureux de ma vie !
Mais quand même, chers amis, vous me manquez.
Alors, pour vous, ce soir, j'ai choisi de vous faire écouter cette chanson qui vous rappellera certainement des souvenirs et vous rendra nostalgiques (d'une nostagie positive !), si ce n'est déjà fait, de cette époque où nous étions tous réunis :
Chers amis, je vous aime !
Gérard